Bombtrack Beyond+ : le gravel bike qui redéfinit l’aventure à deux roues
Dans le monde du cyclisme, certaines marques se contentent de suivre la roue des tendances. D’autres, comme Bombtrack, préfèrent tracer leur propre sentier. Et c’est exactement ce que la marque allemande réussit avec le Beyond+, un vélo gravel taillé pour l’exploration, la liberté… et les pistes qui n’existent pas encore sur Google Maps.
Mais qu’a donc ce vélo de si spécial pour en parler sur fr-marque.fr, le blog dédié aux marques qui innovent et qui impactent leur marché ? Spoiler : beaucoup. Si vous êtes entrepreneur, adepte du bikepacking ou simple amateur de micro-aventures bien calibrées, vous allez vouloir garder un œil (et peut-être un compte bancaire) sur ce modèle.
Une philosophie qui va au-delà de l’ordinaire
Le nom « Beyond+ » n’est pas juste un effet marketing. Il évoque une vision : celle d’un vélo qui va plus loin – plus loin que les routes goudronnées, plus loin que les limites des pneus standards, et surtout plus loin que la simple attente d’un cadre en acier et de deux roues.
Ce vélo incarne un courant fort dans le paysage outdoor et mobilité : l’ultra-polyvalence. Dans une société où l’aventure est devenue une forme d’expression personnelle, les cyclistes cherchent aujourd’hui des montures capables de passer de la ville aux chemins forestiers, du gravel sportif au trip de plusieurs jours. Le Beyond+ se positionne exactement à cette croisée des besoins.
Design brut et efficacité pure
Bombtrack ne fait pas dans le superflu. Et c’est sans doute ce qu’on aime le plus. Le Beyond+ arbore un cadre en acier chromoly dont la sobriété évoque une époque où les objets étaient conçus pour durer – une philosophie qui séduit de plus en plus dans l’ère du consommable rapide.
Mais ne vous y trompez pas : derrière ce look minimaliste se cache une mécanique pensée pour l’endurance et la performance. Chaque ligne, chaque cintre, chaque soudure répond à un besoin fonctionnel. On est loin du vélo gadget. Ici, chaque détail compte :
- Pneus 27.5+ de 2.8 pouces : pour une traction irréprochable, même sur sable ou gravier meuble.
- Transmission SRAM 1×11 : un mono-plateau fiable et robuste, capable d’encaisser les dénivelés les plus coriaces sans flashback vers votre dernier passage chez le kiné.
- Nombreux œillets de fixation : on ne compte plus les emplacements pour porte-bidons, sacoches, racks… Une aubaine pour les fans de bikepacking ou simplement de road trips improvisés.
- Freins à disque hydrauliques : parce que quand on dévale une descente gravillonneuse avec 20 kg d’équipement, on veut s’arrêter vite, et en confiance.
Le compagnon rêvé pour le bikepacking
Il faut être honnête : à moins de s’appeler Kilian Jornet, peu de vélos peuvent dire qu’ils ont un vrai sens du mot « autonomie ». Le Beyond+, lui, carbure à l’envie d’autonomie. Grâce à sa géométrie stable, sa capacité de portage impressionnante et ses composants ultra-fiables, il s’adresse directement à cette communauté croissante de nomades modernes du bitume et du tout-terrain.
Envie de partir trois jours dans les Cévennes avec juste une tente et un réchaud ? Le Beyond+ répond présent. Vous rêvez de traverser l’Islande en autonomie complète, pluie, boue et bourrasques incluses ? Il ne vous lâchera pas – même quand votre smartphone aura rendu l’âme et que vous naviguerez à la boussole.
Un exemple marquant : lors du Torino-Nice Rally (un évènement non compétitif traversant les Alpes sur près de 700 km de dirt et de cols), plusieurs riders ont choisi le Beyond+ pour sa robustesse et sa capacité à s’adapter aux zones très techniques. Certains sont même allés jusqu’à dire qu’il « effaçait les obstacles ».
Gravel ou VTT ? Pourquoi pas les deux ?
Le Beyond+ joue sur deux tableaux, et le fait avec brio. Sur des chemins gravillonnés, il offre la fluidité qu’on attend d’un gravel bike. Sur du single track ou des sentiers plus engagés, ses pneus larges et sa géo’ sécurisante le rapprochent du comportement d’un VTT semi-rigide. En gros, c’est un vélo schizophrène… mais dans le bon sens du terme.
C’est aussi cette dualité qui attire de nombreux cyclistes urbains voulant un seul vélo pour (presque) tout faire. Vous roulez en ville la semaine ? Une paire de pneus slicks et vous voilà prêt pour les rues pavées. Vous partez en week-end rando ? Réinstallez les pneus d’origine, fixez vos sacoches, et partez vers les Vosges ou les volcans d’Auvergne.
Un investissement, mais pas une dépense inutile
Avec un tarif tournant autour des 2 000 euros (selon les configurations choisies), le Beyond+ n’est certes pas un petit achat impulsif. Mais il faut relativiser. Dans un marché où certains vélos gravel flirtent avec les 5 000 euros, Bombtrack propose ici une alternative hautement qualitative, sans tomber dans les pièges du marketing tape-à-l’œil.
Et surtout, ce vélo est conçu pour durer. Vraiment. Le cadre en acier est réparable (coucou l’économie circulaire !), les composants sont standard et solides, et la possibilité d’upgrader le montage le rend évolutif. C’est l’antithèse du produit jetable. Un vrai choix durable, au sens noble du terme.
Pour les professionnels et entrepreneurs éco-conscients qui misent sur des produits de qualité et soutiennent des marques qui ne surfent pas simplement sur la hype, Bombtrack coche beaucoup de cases. Et si vous avez une boutique de sport ou un site e-commerce, il se pourrait bien que le Beyond+ séduise une clientèle en quête de vélo à forte valeur ajoutée.
Une marque à suivre de près
Bombtrack sort du lot par sa capacité à incarner une certaine culture du vélo libre – loin des codes hyper compétitifs du cyclisme sportif pur, mais aussi loin du look trop néo-hippie que certains vélos d’aventure affichent comme caution esthétique.
Depuis ses débuts, la marque allemande s’est spécialisée dans le gravel, le bikepacking et le fixie, mais avec une obsession constante : la sincérité du produit. Pas de blabla, pas de campagnes publicitaires millionnaires, juste des vélos pensés pour rouler loin, longtemps, et avec du plaisir.
Le Beyond+ est, en quelque sorte, le porte-parole de cette approche. Un vélo sans concession, où la fonctionnalité prime et où l’esthétique vient appuyer, non masquer, la performance.
Un choix de passionnés… mais pas réservé aux experts
Ce qu’on apprécie aussi, c’est que le Beyond+ ne s’adresse pas uniquement aux cyclistes ultra avertis. Son comportement rassurant et sa conception accessible en font un bon premier vélo d’aventure pour des utilisateurs qui veulent se lancer. Pas besoin de connaître la différence entre une cassette 11-42 et 11-50 : ce vélo pardonne, et surtout, donne envie d’apprendre.
En résumé, si le vélo devait être une marque, le Beyond+ serait un manifeste ambulant : celui d’une mobilité indépendante, résiliente, adaptée à un monde en mouvement. Et ça, dans un contexte économique et environnemental en pleine mutation, c’est une promesse plus que séduisante.
Alors, tenté de troquer votre SUV pour une monture qui sent la liberté, l’huile de chaîne et le pin des Landes ? Le Beyond+ vous attend – et il ne vous réclamera jamais un plein à 100 euros.